[FR] Ses spectateurs n’ont pas oublié le Vader (Père) de Peeping Tom, une plongée aussi bouleversante que fascinante dans l’univers de la vieillesse d’un père, faite de danse, de théâtre, de chants et de sons.
Moeder (Mère) est le second volet d’une trilogie qui se conclura avec Kinderen (Enfants). C’est un travail sur la mémoire, qui explore les façons qu’a la vie de se fabriquer telle une mosaïque ou un patchwork.
Peeping Tom développe le même regard tendre et narquois que dans tous ses spectacles. Moeder est à la fois drôle et étrange, dérangeant et pourtant si familier: on y retrouve la même fascination pour ce sentiment que le monde est trop vaste pour nous, la même contemplation amusée de nos tentatives vaines de le faire rentrer dans nos schémas.
Le décor, comme toujours chez Peeping Tom, n’est pas simplement l’espace du déploiement de l’action, il a son rôle à jouer. Les sons, le plus souvent créés en direct, occupent une place particulièrement importante: ils suggèrent quelque chose de primordial, qui résonne de façon étrange tout en nous touchant au plus intime.
» Tout en allégories, en allusions, Moeder fonctionne par métaphores
intrigantes qui, toutes, dissèquent le sentiment maternel à travers des
images puissantes ou des visions effrayantes et drôles. Les interprètes
sont absolument éblouissants. L’ensemble est d’une intelligence rare, tant
par le traitement musical et vocal que par un vocabulaire chorégraphique
saisissant. journal-laterrasse.fr, Agnès Izrine
» La vie quotidienne est déshumanisée, militairement rythmée, infantilisante: [...]. Les comédiens et les danseurs de Peeping Tom [...] sont remarquables. Luxemburger Wort à propos de Vader, Stéphane Gilbart
» Remarquable travail des metteurs en scène et artistes confondus pour refléter sur des notes optimistes la dure réalité quotidienne de la communauté plutôt disparate des vieilles personnes en fin de parcours, pressentant et voyant la mort rôder autour d’eux. Tageblatt à propos de Vader, Marc Weinachter
» Toute la pièce est ainsi formidablement déglinguée mais on oubliait le plus important: c’est férocement drôle. Le Soir à propos de Vader, Catherine Makereel
» Aktuelles Tanztheater hat viele Gesichter. Ein sehr eigenes, originelles Profil hat die im Jahr 2000 gegründete Gruppe Peeping Tom ausgeprägt, genauer gesagt das argentinisch/französische Künstlerduo Gabriela Carrizo und Franck Chartier. Bei der Entwicklung ihrer unverwechselbaren Handschrift haben sich die beiden von ihrer Herkunft aus dem klassischen Ballett weit entfernt – und sind stattdessen beim Erfinden magischer Geschichten fündig geworden. So surreal verrückt, so grausam, zärtlich und hintergründig zugleich wie Peeping Tom weiß oder wagt kaum jemand sonst in der zeitgenössischen Tanzszene auf der Bühne zu erzählen. So ist es kein Wunder, dass der Kultfaktor der in Brüssel beheimatete Company hoch ist. [...] Vader ist der erste Teil einer Trilogie, über Mutter und Kind will sich Peeping Tom auch noch hermachen. Man darf gespannt sein! Tanznetz.de zu Vader, Isabelle von Neumann-Cosel
» Jede Rede, jede Nettigkeit wird bloßgelegt, auf die feinsten und unfeinsten Grausamkeiten – Peeping Tom bedeutet schließlich Voyeur, und das ist Programm. Neue Zürcher Zeitung zu Vader, Lilo Weber
[EN] Audiences will be familiar with the Belgian based dance company Peeping Tom. Moeder (Mother) is the second in a trilogy that originated with Vader (Father) and will conclude with Kinderen (Children). In Moeder Peeping Tom will develop the same tender and sly look that is found in all their shows. The audience will be plunged into an uncertain world. Moeder will be both funny and strange, disturbing and yet so familiar.
[DIS]
Concept et mise en scène Gabriela Carrizo
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Jeudi 11 MAI 2017 à 20h00 (tickets)
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[TICKETS]2017-05-11 20:00:00 21740+2017-05-12 20:00:00 21741